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Voilà certainement l’un des meilleurs conseils que m’a donné Carole Roche lorsque nous avons échangé sur une stratégie de communication pertinente pour faire connaître Maison Mallow localement, sur Bordeaux.
Car quoi qu’on en dise, il n’est jamais évident de se lancer dans le milieu impitoyable de création artisanale en ayant finalement aucun contact.
Bien évidemment c’est mon cas. Prendre un virage professionnel à 180° ne se fait pas sans douleur. Finalement, on (re-) part de zéro.
Avec pour seul bagage la naïveté du débutant.
L’enthousiasme du créateur qui pense que le tapis rouge est déroulé devant lui et qu’il est attendu comme le Messie.
Les désillusions arrivent vite.
Je pensais tout savoir.
Et je savais tout.
Mais comme il s’agit de moi et de mon entreprise, j’ai eu une certaine appréhension à mettre les choses en place. Un « petit » manque de confiance qui avait besoin d’être reboosté.
Heureusement, et ce avec le temps, j’ai fini par être très bien entourée.
J’ai d’abord eu besoin d’entendre et de lire « la bonne parole » de Florence Grégeois dont les posts LinkedIn sont des boosters du quotidien. Sa technique de Growth Marketing est finalement très proche du Revenue Management en termes de stratégie. Forcément, chacun de ses posts me parle. Une évidence de logique professionnelle qui te permet de maintenir un cap.
Et encouragée par les proches et les inconditionnels de la première heure, tels Antoine Gay et Sephora Doguet, je reste confiante au maximum pour cet avenir que je construis 7 jours sur 7 à raison de journées très -trop- remplies tout au long de l’année.
Pas de repos pour les novices. Si l’on veut passer au stade supérieur, il faut savoir s’investir.
Puis il y a les amies qui m’ont largement inspirée, et je pense tout particulièrement à Emilie Bichon qui à chaque fois prend du temps pour m’accompagner et me coacher sur mon projet avec des « points réguliers » pour connaître les avancées de la longue liste qu’elle me recommande très fortement de suivre et mettre à jour. On ne la lui fait pas à Emilie. Elle me contraint – à juste titre- à une certaine rigueur. Son coaching d’experte me permet de rester dans la course.
Car en fait, l’un des succès de l’entreprenariat, reste cette constance dans le travail, faire les choses par étape et s’y tenir.
S’établir un planning hebdomadaire, puis mensuel.
Communiquer sur soi et son travail.
Forcer les rencontres professionnelles.
Encore un bon conseil de Laura Bokobza que je n’applique pas assez souvent et qui pourtant fonctionne dès qu’il est mis en place.
Écouter les experts et suivre leurs conseils judicieux.
Alors quand Carole Roche m’a suggérée de créer mon propre pop up store, je n’ai pas cherché à me défiler. Car Carole est la communicante enthousiaste dont n’importe qui a besoin. Jamais à court d’idées, elle a toujours un coup d’avance sur toi. Tout paraît si simple.
Finalement ça l’est. Une évidence.
Elle est le joker dont tu as besoin.
Le plus simple était fait. L’idée posée. Le lieu trouvé. Ce sera chez Studio Joti, à Nansouty.
Restait plus qu’à trouver les autres entrepreneurs prêts à me suivre dans cette aventure.
Et comme la vie de créateur est bien faite, il m’arrive régulièrement de rencontrer des personnes lors de salons auxquels je participe et qui comme moi débordent d’enthousiasme et souhaitent le partager.
C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Priscille Gantenbein des Sirènes lors d’un évènement dédié aux femmes et au surf et organisé par Margot Gourmelen – Les Femmes prennent le large. Le feeling est passé tout de suite. Priscille crée des maillots de bain et de tenues de yoga éco-responsables adaptés à toutes les morphologies.
Alors quand je lui ai proposé d’organiser un évènement commun qui nous permettrait de mieux nous faire connaître, son seul sourire m’a fait comprendre que nous étions sur la même longueur d’ondes.
Nous étions 2 et avions le lieu et la date. Restait plus qu’à trouver les autres entrepreneurs qui participeraient à cet évènement éphémère.
C’est là que l’on fait jouer le réseau. Rencontrée quelques semaines auparavant lors d’un évènement organisé par Laetitia Roy de Proxima Partenaires et ayant complètement adhéré à son univers, j’ai proposé à Deborah Poyer de se joindre à nous.
L’illustratrice optimiste de Jim et Debo est toujours partante pour présenter son travail plein d’humour et aux traits de crayon fins. D’ailleurs sa bonne humeur se communique dans sa deuxième activité, le yoga du visage.
Notre évènement comportera donc un atelier découverte de cette discipline bien être méconnue.
En quête d’une bordelaise spécialisée dans les bijoux, Priscille propose qu’Anne-Claire Joanteguy de chez Naiades Jewelry se joigne à nous. Ses bijoux glamour et dans l’air du temps viendront sublimer le travail de chacune.
L’équipe est constituée.
Le plus dur est fait. Enfin, c’est ce que je crois.
Car maintenant il s’agit de tout organiser.
Et c’est là que je fais appel à mes souvenirs d’ancienne de l’évènementiel, 20 ans en arrière, lorsque j’organisais des soirées de plus de 10 000 personnes.
Car oui, et c’est un secret pour personne, chaque expérience professionnelle permet d’enrichir les suivantes.
Et c’est ainsi que la question de savoir comment proposer un évènement et sous quelle forme se dessine. Des brainstormings en visio à 4, des échanges par WhatsApp… les idées et les bons plans fusent à plusieurs.
Faut-il proposer une thématique ? Oui bien sûr, il s’agit d’un évènement éphémère, nous devons marquer les potentiels clients. Alors ce sera sur le thème de l’été : Welcome Summer.
Après tout, nous allons mettre en avant des maillots de bain, du bien-être, des cabas de plage et des bijoux dorés parfaits pour les peaux hâlées.
Les clients, doivent-ils être bien accueillis ? Bien sûr scande l’hôtelière dans l’âme que je suis. Un apéritif offert s’impose (sans doute la fille du Sud Ouest qui est en moi qui ressurgit : ne jamais négocier le ventre vide).
Trouver les commerçants prêts à suivre et à participer culinairement parlant à l’évènement.
Les cookies de Be My Cookie s’imposent pour le goûter du vendredi.
Penser à la location de matériel.
Faire les courses. Qui va s’en charger ? Un tableau Excel avec répartition des tâches est créé.
J’ai découvert Canva, je me suis donc mise aux visuels. Jamais évident de se lancer sur un nouvel outil. On y passe beaucoup – énormément- de temps.
Alors on apprend. Ce n’est pas parfait. Ce n’est pas grave. C’est le premier.
Il va de pair avec le communiqué de presse que j’ai rédigé. Le premier lui aussi.
Tout est envoyé à la presse et à différents médias. Sans doute un peu tard.
On apprend.
L’important est de communiquer. Certainement la partie la plus longue et la plus fastidieuse.
Certainement la partie la plus importante.
Alors une fois de plus on active notre réseau, on partage sur les réseaux sociaux, on se met en avant les unes et les autres.
L’entraide se crée.
Je n’ai plus de collègues depuis que je suis à mon compte.
J’ai des collaboratrices aujourd’hui. Et on se serre les coudes. Ensemble on est plus fort.
On y croit. C’est une belle aventure humaine qui commence.
Finalement notre enthousiasme fait parler de lui. Deux autres membres intègrent l’équipe à quelques jours de l’ouverture du pop up : Leonore Bova qui travaille le macramé moderne sous toutes ses formes et Sarah-May Coustenoble de l’atelier de Mamie-Jo qui est brocanteuse. Cette dernière s’occupera d’une grande partie de la scénographie en proposant son mobilier et ses articles vintage en parfaite adéquation avec la thématique souhaitée.
Voilà, à quelques jours du lancement, nous sommes presque prêtes.
Le verdict, ce sera dès jeudi 19 mai 2022 lors du lancement.
On attend bien sûr beaucoup de monde et l’on espère vous y voir !
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